Mon petit atelier, au cœur du centre-ville de Toulon

L’atelier de couture de Mélina, Mon Petit Atelier, se trouve en plein cœur du centre-ville de Toulon. Oui, mais pas n’importe où : au 20 rue Victor Micholet !

Autrefois, cette rue était l’une des plus importantes du « Petit Chicago ». Des bars par dizaines, des fêtes, des nuits incroyablement animées… Avant les retouches de Mon Petit Atelier, avant la couturière Mélina, oui, bien avant, il y avait d’autres activités. Juste en sortant de l’Arsenal, les troupes de l’US Navy débarquaient dans des ruelles étroites et sombres, animées par des bars et des hôtels de prostitution.

Puis le renouveau est arrivé. Mélina, avec son atelier, a apporté de la gaieté et de la bonne humeur à quelques dizaines de mètres de l’entrée de l’Arsenal. Lorsque vous viendrez pour vos retouches ou vos transformations de vêtements, vous ne verrez plus le quartier de la même manière.

Au cœur du centre-ville : l'ancien "Petit Chicago"

Vous connaissez Toulon ? Vous aimez la couture ?
Alors il est temps de découvrir Mon Petit Atelier, situé au 20 rue Victor Micholet, en plein cœur du centre-ville historique de Toulon.

Au cœur de l’ancien « Petit Chicago », ex-quartier chaud de la métropole toulonnaise. Ce lieu fut longtemps l’emblème sulfureux de la ville, traînant une mauvaise réputation de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au début des années 2000, date du renouveau toulonnais et de la reprise en main de l’ex-Chicago par les autorités locales.

Mais où était situé ce quartier ?

L’arsenal de Toulon, plus connu sous le nom de port militaire, dispose d’une entrée donnant directement sur le centre-ville. C’est là, juste à la sortie du port, que commençait le « Petit Chicago » : trois rues parallèles et presque toute la zone du centre ancien. À l’époque, on n’y pratiquait pas vraiment la couture, mais plutôt toutes les activités liées à la pègre locale : prostitution, racket d’établissements et autres activités délictueuses. En résumé, des activités néfastes pour le commerce. Il faut dire que le maire de l’époque était complice de cette pègre locale : c’était la mafia toulonnaise qui tenait le quartier.

Les marins de l’US Navy… et les autres

Retouches, couture ? Non, pas vraiment.
Mais des bars… beaucoup de bars. Environ une quarantaine, répartis dans les rues du centre-ville : de la rue Pierre-Semard à la rue d’Alger, en passant par la rue Victor-Micholet jusqu’à l’avenue de la République. Un concentré de débauche à deux pas de la plus belle rade d’Europe et peut-être même du monde car Toulon, entre Méditerranée et montagnes, est tout simplement sublime. Imaginez ces marins débarquant avec leurs dollars dans ces ruelles étroites, sombres mais incroyablement animées du centre-ville toulonnais. Ils venaient y faire la fête ! Quelle époque extraordinaire ! Le cœur des années « Petit Chicago », c’est entre 1950 et 1975. Imaginez Mélina et son atelier de retouches à cette époque… Peu probable que les marins demandaient des ourlets : ils préféraient sans doute un Cuba Libre.

Une autre époque

C’était la fête, la liberté, la France de la croissance.
Le quartier était aussi habité par d’honnêtes gens, travailleurs et chaleureux. Les historiens relatent une activité intense jusque tard dans la nuit, parfois jusqu’à deux heures du matin. Et contrairement aux idées reçues, le quartier n’était pas si dangereux : la police veillait à la sécurité. Toujours pas d’atelier pour Mélina… quoique. Avec autant de militaires, il y avait sûrement besoin de recoudre sacs à dos, uniformes ou galons. Mélina aurait pu proposer quelques retouches.

La fin du Petit Chicago

Les années 1980 marquent le début de la fin, avec notamment le départ progressif des militaires, en particulier les contingents de l’US Navy.
Une époque plus triste s’installe, laissant des traces profondes dans l’ancien « Petit Chicago ».

C’est aussi le temps des projets architecturaux douteux, voire très douteux. Les ruelles restent sombres, la lumière s’éteint, les bars ferment les uns après les autres. Le rideau tombe sur le « Petit Chicago ». L’effervescence laisse place à l’endormissement.

Le renouveau à Toulon

Au début des années 2000, un homme se lève : Hubert Falco, nouveau maire de Toulon, maire bâtisseur par excellence. Avec son équipe, il transforme ce quartier mythique. Les immeubles sont rénovés, les commerçants invités à s’installer, le centre-ville redessiné, piétonnisé et illuminé. En quelques années, le renouveau arrive pour le vieux « Petit Chicago ». Mais ce qui change profondément le quartier, c’est aussi l’arrivée de Mélina et de son atelier de couture et de retouches. C’est dit avec humour, mais chaque jour, Mélina contribue à illuminer le quartier par son sourire et sa bienveillance. Elle vous attend pour vos ourlets, changements de fermetures éclair, transformations de jupes, pantalons, manteaux et autres vêtements.
Une nouvelle étape commence. Ayons une pensée pour tous ces marins de la Navy, de France ou d’ailleurs, qui ont un jour déambulé dans les ruelles du vieux Toulon.

Quelle époque !

Aujourd’hui, Mélina vous attend pour vos travaux de couture là où jadis on faisait la fête.

Et pas d’inquiétude : juste en face de l’atelier, vous pourrez aller boire un verre à La Balagne, véritable institution corse du centre-ville de Toulon. Martine, la gérante, vous y accueillera avec plaisir. Et pour la couture à Toulon, c'est Mélina.

À bientôt !